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Burkina : Ibrahim Traoré contre-attaque, critiques acerbes contre la presse française

Burkina : Ibrahim Traoré contre-attaque, critiques acerbes contre la presse française

Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, a vivement réagi à une campagne médiatique orchestrée par des médias français contre son gouvernement. Lors d’une déclaration publique, il n’a pas mâché ses mots.

« RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique ne sont pas indépendants », affirme Ibrahim Traoré
Suite à une série de publications de médias français concernant un tir accidentel à la RTB, Ibrahim Traoré a décidé de sortir de son silence. « RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique sont contraints de suivre une ligne éditoriale dictée. Ils ne sont pas libres. Beaucoup de médias ne survivent pas grâce à la publicité, c’est faux. Ils sont financés par des intérêts particuliers qui façonnent l’information à leur convenance. Même ici au Burkina, nous en avons beaucoup », a-t-il déclaré.

Les médias ont évoqué un prétendu mécontentement à l’égard du chef du régime militaire, alimentant des rumeurs sur une fuite supposée d’Ibrahim Traoré et la possibilité d’un coup d’État en préparation. Toutefois, le président du Faso a qualifié ces informations de mensongères.

« Je pense que beaucoup ont maintenant compris. La plupart de ces médias mentent et manipulent. Quand je regarde leurs reportages aujourd’hui, tout ce qu’ils racontent est honteux. Mais c’est bien, car ils ont prouvé à toute l’Afrique et au monde entier qu’ils sont des menteurs », a-t-il ajouté.

Ibrahim Traoré exhorte la jeunesse africaine, et en particulier celle du Burkina Faso, à se désabonner de ces médias. « Il faut cesser de suivre ces médias, ne plus les écouter, car ils nous ont manipulés pendant trop longtemps », a-t-il insisté.

Il est à noter que depuis le coup d’État au Burkina Faso, les relations entre les autorités militaires et les médias français se sont fortement dégradées. Plusieurs médias ont été sanctionnés à plusieurs reprises pour diverses raisons. La même situation se répète dans d’autres pays dirigés par des militaires au sein de la CEDEAO.

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