Au Burkina Faso, les autorités de la Transition s’engagent résolument dans des réformes audacieuses. En effet, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et son gouvernement ont pris la décision de légitimer les langues nationales parlées dans le pays.
Les langues nationales seront prochainement reconnues comme langues officielles au Burkina Faso, selon le projet de loi de révision constitutionnelle examiné lors du dernier conseil des ministres et ensuite transmis à l’Assemblée législative de transition.
Lors de la réunion du conseil des ministres, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et le gouvernement ont étudié le projet de loi de révision constitutionnelle présenté par la présidence de la République. L’une des réformes majeures contenues dans ce projet est l’élévation des langues nationales du pays au statut de langues officielles.
Cette initiative de révision constitutionnelle concrétise l’un des engagements du dirigeant actuel, visant à mettre en œuvre des réformes substantielles à la fois sur le plan politique, administratif et institutionnel. L’objectif est de renforcer la culture démocratique et l’État de droit dans le pays des Hommes intègres.
Selon le compte rendu du conseil des ministres, bien que les langues nationales acquièrent un statut officiel, le français ne sera pas évincé. Le conseil précise que les langues nationales seront érigées en langues officielles, remplaçant ainsi le français qui demeurera la langue de travail.
Après avoir exposé les justifications de ce projet de loi aux membres du gouvernement de la Transition, le Conseil a donné son approbation pour la transmission de ce projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Il est à noter que ce projet de loi de révision constitutionnelle renferme plusieurs innovations majeures, dont la restructuration de la composition du Conseil supérieur de la magistrature, entre autres.
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