Au Burkina Faso, le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré a annoncé un projet de loi visant à pénaliser l’homosexualité et les pratiques associées. Adopté en conseil des ministres le 10 juillet 2024, ce projet sera bientôt transmis à l’Assemblée législative de Transition pour examen et vote.
Les personnes LGBTQIA+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuel·les, Trans*, Queer, Intersexes et Asexuel·les/Aromantiques) devront faire face à de nouvelles difficultés. Le gouvernement de transition souhaite revoir le Code des personnes et de la famille, incluant des mesures pour pénaliser l’homosexualité.
Le projet de loi, probablement validé par l’Assemblée législative de Transition, prévoit de sévères sanctions contre les homosexuels. Les détails des peines ne sont pas encore précisés, mais le texte s’oppose fermement aux pratiques LGBTQIA+. Connaissant la rigueur du régime militaire d’Ibrahim Traoré, aucune clémence n’est attendue.
Le Conseil supérieur de la communication avait déjà interdit la diffusion des chaînes promouvant l’homosexualité.
Le Burkina Faso rejoint ainsi plusieurs autres pays africains, comme le Cameroun, l’Ouganda et le Ghana, qui ont déjà pénalisé l’homosexualité.
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