Lors de sa première visite dans un pays du Sahel depuis son élection à la présidence du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue burkinabé, Ibrahim Traoré, jeudi à Ouagadougou. Le président sénégalais a lancé un appel à l’unité entre les deux nations.
« Je suis surtout venu réaffirmer mon engagement, et celui du Sénégal, envers le peuple frère du Burkina Faso, et l’inviter à œuvrer ensemble au renforcement de nos relations, qu’elles soient commerciales, intégratives ou relatives à la circulation des biens et des personnes, y compris à travers le Mali, pour une meilleure intégration qui nous est chère », a déclaré Faye.
Il a poursuivi en soulignant les défis communs auxquels les deux pays sont confrontés. « Nous avons des défis communs, et aujourd’hui, le plus urgent est le défi sécuritaire, ainsi que celui de la migration irrégulière, de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de substances illicites. Ce n’est qu’en travaillant ensemble, en partageant des renseignements et en menant des opérations conjointes que nous pourrons surmonter ces fléaux modernes qui freinent notre développement », a-t-il affirmé.
Concernant un éventuel retour des pays du Sahel au sein de la CEDEAO, Faye a déclaré : « Nous avons la responsabilité historique de maintenir l’héritage de nos pères fondateurs. Il est crucial de lutter au sein de la CEDEAO pour qu’elle reste un organisme d’intégration exemplaire, à pérenniser, renforcer et protéger contre toute tentative de détournement de son objectif d’intégration africaine. La CEDEAO doit rester la CEDEAO des peuples et continuer à être un cadre où nous relevons ensemble les défis évoqués plus tôt. »
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