Adji Sarr, connue pour avoir accusé l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, de viol, a pris la décision de fuir le Sénégal à la suite de la chute du régime de Macky Sall, cherchant refuge en Europe. Cependant, son espoir de trouver asile en Suisse a été contrecarré par le rejet de sa demande d’asile, l’obligeant ainsi à se diriger vers Lyon, en France.
Selon des informations rapportées par le site exclusif.net, les autorités suisses ont rejeté la demande d’asile d’Adji Sarr en vertu des procédures du droit d’asile européen, qui stipulent que le demandeur doit déposer sa demande dans le premier pays de l’Union européenne où il arrive. Une source diplomatique citée par exclusif.net a expliqué : « Pour obtenir l’asile, le demandeur doit déposer sa demande dans le premier pays qu’il a atteint, c’est-à-dire, dans le premier pays où il a posé le pied ». En l’occurrence, Adji Sarr est d’abord arrivée en France, ce qui signifie que la compétence pour examiner sa demande revient à ce pays.
Avant de fuir vers l’Europe, Adji Sarr avait traversé par voie terrestre pour atteindre la Mauritanie, d’où elle a ensuite pris l’avion. Ses accusations contre Ousmane Sonko avaient provoqué une onde de choc au Sénégal, avec des dénégations catégoriques de la part de l’accusé, qui est par la suite devenu Premier ministre. Ces allégations avaient conduit à un procès sous l’ancien régime, aboutissant à une condamnation pour des faits non liés aux accusations initiales.
La chute du régime de Macky Sall et l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme président, avec Sonko comme Premier ministre, ont incité Adji Sarr à quitter le Sénégal, alors même qu’aucune plainte n’avait été déposée contre elle ni aucune menace explicite émise.
Heureux de vous accueillir dans notre cercle d'abonnés
