ECONOMIE

Alain Lobognon qualifie le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO de manoeuvre de chantage

Alain Lobognon qualifie le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO de manoeuvre de chantage

Alain Lobognon critique la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qualifiant cette annonce de chantage délibéré.

Dans un communiqué conjoint, le Mali, le Burkina Faso et le Niger justifient leur retrait en affirmant que la CEDEAO s’est éloignée des idéaux panafricains et des principes fondateurs, sous l’influence de puissances étrangères.

Alain Lobognon réagit en considérant ces arguments comme du chantage. Il met en garde contre la désinformation des putschistes et partisans du désordre en Afrique de l’Ouest, soulignant que derrière l’annonce de quitter la CEDEAO se cache une stratégie visant à instaurer des régimes autoritaires et contraires aux principes de bonne gouvernance, de démocratie et de respect des droits de l’homme.

L’ex-ministre ivoirien des Sports affirme que le colonel Assimi Goïta, le général Tchiani Abdourahamane et le capitaine Ibrahim Traoré n’ont pas l’intention de quitter la CEDEAO pour le bien-être de leurs peuples, mais plutôt pour échapper à la surveillance de l’organisation, considérant ses protocoles comme des obstacles à leurs projets de consolidation du pouvoir.

Alain Lobognon invite les citoyens du Mali, du Burkina Faso et du Niger à ne pas être dupes de la propagande qui accuse la CEDEAO de ne rien faire pour leurs pays. Il qualifie ces accusations de gros mensonges, rappelant que de telles affirmations avaient contribué à l’instabilité politique dans plusieurs pays membres entre 1975 et 1990.

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