Velenkosini Hlabisa, leader de l’Inkatha Freedom Party (IFP), a pris part au dernier rassemblement de son parti à Richards Bay dimanche, juste avant les élections cruciales du 29 mai en Afrique du Sud.
L’IFP est l’un des plus petits partis d’opposition du pays.
En Afrique du Sud, les électeurs votent pour les partis et non directement pour le président lors des élections nationales. Les partis obtiennent ensuite des sièges au Parlement en fonction de leur part des voix, et les législateurs élisent le président.
Hlabisa a déclaré : « Une fois que les gens auront parlé, ce sera une autre affaire. Lorsque nous examinerons les résultats, nous examinerons toutes les options qui s’offriront à nous. Il y a tellement d’options. Il y a d’autres partis politiques qui n’ont pas d’histoire de destruction de notre pays. Pas d’antécédents de corruption. Il y a aussi des candidats indépendants qui ajouteront de la valeur en termes de nombre. »
Si le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin du régime de la minorité blanche en 1994, tombe en dessous de 50 %, il devra probablement conclure un accord avec d’autres partis pour obtenir les votes au Parlement et réélire le président en exercice Cyril Ramaphosa, autrefois un protégé de Nelson Mandela.
Plusieurs sondages montrent que le soutien à l’ANC est inférieur à 50 %, ce qui soulève la possibilité qu’il doive former une coalition nationale.
Ce serait également une première pour la jeune démocratie sud-africaine, établie il y a seulement 30 ans avec le premier vote de toutes les races qui a officiellement mis fin au système de ségrégation raciale de l’apartheid.
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