L’imam Cheikh Tidiane Ndao et Bah Diakhaté ont été condamnés à trois mois de prison ferme et devront également payer une amende de 100 000 francs CFA. Selon leur avocat, Me Adama Sall, ce verdict est « cruel ».
« Le verdict le plus cruel qui puisse exister, car bien que trois mois puissent sembler courts, l’appel ne sera probablement pas examiné avant l’expiration de cette période, » a déclaré l’avocat après l’annonce du jugement.
Me Sall remet en question le délit de diffusion de fausses nouvelles dont ses clients ont été reconnus coupables. Selon lui, « le dossier montre que M. Ousmane Sonko n’a pas dit la vérité sur son patrimoine, et l’inspecteur des impôts Bassirou Diomaye Faye s’est engagé dans des spéculations foncières. Cela révèle les valeurs qu’ils prétendent représenter, » a-t-il ajouté.
La seule note positive pour l’avocat est que « le tribunal a affirmé qu’il n’y a pas de dyarchie au sommet de la République. Il y a un président de la République et un Premier ministre, ce dernier ne pouvant exercer les prérogatives du chef de l’État. C’est important, car Ousmane Sonko se considère comme le mentor du chef de l’État, » a souligné Me Sall.
Pour rappel, l’activiste Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été condamnés à trois mois de prison ferme pour diffusion de fausses nouvelles et à une amende de 100 000 francs CFA. Cependant, ils ont été acquittés des accusations d’offense à une personne exerçant les prérogatives présidentielles.
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