SPORT

Révélées par la CAF : Les Conditions de Diffusion des Matchs de la CAN 2023 dans les Espaces Publics

Révélées par la CAF : Les Conditions de Diffusion des Matchs de la CAN 2023 dans les Espaces Publics

La Coupe d’Afrique des Nations 2023 se tiendra en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. En préparation à cet événement, la CAF (Confédération africaine de football), par le biais du COCAN (Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations), a clarifié les conditions entourant la diffusion des matchs de la CAN 2023 dans les espaces publics.

Les Villages Akwaba, communément appelés Villages CAN, sont les sites destinés à la retransmission des matchs, à l’animation, à la célébration et au rassemblement des supporters, des visiteurs et des résidents des villes non-hôtes pendant la CAN 2023. L’objectif de ces espaces est de rapprocher la fête du football africain des populations éloignées des sites de la compétition, dans des localités ne disposant ni de stade ni de fanzones.

Le COCAN précise que les acteurs souhaitant créer un Village Akwaba ou diffuser les matchs à des fins commerciales doivent soumettre une demande d’autorisation en fonction de leurs besoins.

Il existe deux types d’autorisations : la licence ou le droit d’exploitation, accordé par le COCAN 2023 aux demandeurs pour la création d’un Village Akwaba, et le droit de diffusion, accordé par le COCAN aux demandeurs pour la diffusion ou la retransmission des matchs de la compétition à des fins commerciales.

Ces autorisations comprennent quatre catégories : trois catégories éligibles pour les licences ou droits d’exploitation COCAN 2023 (collectivités locales, opérateurs économiques ou entreprises) et une catégorie éligible pour les droits de diffusion (espaces de loisirs tels que centres commerciaux, restaurants, maquis, hôtels, bars, etc.).

Les conditions de création d’un Village Akwaba incluent des exigences sécuritaires, organisationnelles (uniformité des villages, utilisation de la dénomination Village Akwaba, respect de la charte graphique, etc.) et marketing (éviter le marketing parasitaire, etc.).

Les acteurs souhaitant bénéficier de la licence ou des droits d’exploitation ou de diffusion devront s’acquitter d’un montant symbolique. Cependant, il est important de noter que la licence d’exploitation n’exonère pas les demandeurs du paiement des frais annexes, tels que la redevance de diffusion d’œuvres musicales, dont le montant est fixé par le BURIDA, ainsi que les taxes municipales et les coûts liés à la location des espaces.

Heureux de vous accueillir dans notre cercle d'abonnés

Shares:

A Découvrir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *