Depuis son élection le 24 mars dernier, le président nouvellement élu de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été critiqué par certains chefs religieux soufis. Serigne Modou Bousso Dieng, par exemple, a dénoncé sur Facebook « l’arrivée des Salafistes au pouvoir » et a reproché à Bassirou Diomaye Faye de ne pas inclure les religieux dans son discours. Cependant, ces critiques semblent maintenant se transformer en soutien.
Le coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifa), qui était initialement critique envers le président, s’est montré plus positif après avoir vu les images de la visite du chef de l’État à Touba et à Tivaouane. Il a salué le geste présidentiel, même en tant qu’opposant, reconnaissant ainsi une évolution dans sa position.
Pendant la période préélectorale, d’autres voix s’étaient élevées pour critiquer le manque de considération du président élu envers les guides religieux. Certains reprochaient à Bassirou Diomaye Faye de ne pas avoir salué les chefs religieux pendant la campagne électorale, ce qui avait suscité des tensions.
Cependant, ces accusations semblent avoir des motivations politiques plus que confessionnelles. Des observateurs ont souligné que les critiques contre Bassirou Diomaye Faye provenaient en partie de ses adversaires politiques, notamment du parti Pastef, qui ont cherché à le dépeindre comme un candidat soutenu par des mouvements religieux radicaux.
Malgré ces critiques, Bassirou Diomaye Faye a cherché à apaiser les tensions en se montrant respectueux envers les différentes communautés religieuses. Il a multiplié les gestes symboliques pour montrer son engagement envers la diversité religieuse du pays.
Ces accusations semblent faire partie d’une stratégie politique visant à discréditer le président élu. Cependant, Bassirou Diomaye Faye continue de travailler à renforcer l’unité nationale et à apaiser les tensions entre les différentes communautés religieuses du pays.
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