Tragédie à N’Zérékoré– Le 1er décembre 2024, une bousculade au stade du 3 avril à N’Zérékoré, lors de la finale du tournoi Général Mamadi Doumbouya, a causé 56 morts selon les autorités. Cependant, des ONG contestent ce bilan, affirmant que les décès pourraient atteindre 135, avec une cinquantaine de disparus. Amnesty International a relevé un nombre d’enterrements bien supérieur aux chiffres officiels.
Amnesty réclame une enquête indépendante
Dans un communiqué du 12 décembre, Amnesty International a demandé une enquête impartiale, dénonçant le silence des autorités et les coupures d’Internet dans la région. Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty, a déclaré : « Les familles des victimes méritent la vérité. Toute dissimulation aggraverait leur douleur. »
Amnesty a aussi évoqué l’usage présumé de gaz lacrymogène, en violation des directives de l’ONU, qui aurait amplifié la panique.
Tragédie à N’Zérékoré-Droits humains sous pression
Amnesty dénonce une gestion répressive des manifestations hostiles au pouvoir, tandis que celles favorables au Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) sont tolérées. Son rapport de mai 2024, Une jeunesse meurtrie, expose des violations systématiques des libertés fondamentales en Guinée.
Appels à l’action internationale
Face à ce drame et à la situation générale en Guinée, des experts appellent à une mobilisation internationale pour garantir une enquête transparente et indemniser les familles des victimes.
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