Crise humanitaire– Le président congolais Félix Tshisekedi a de nouveau attiré l’attention internationale lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en dénonçant l’agression rwandaise dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans un discours passionné, il a réitéré ses accusations contre le Rwanda, l’accusant de soutenir le groupe rebelle M23, ce qui entraîne une crise humanitaire sans précédent avec près de 7 millions de personnes déplacées. Tshisekedi a qualifié cette situation de violation majeure de la souveraineté nationale et a appelé la communauté internationale à condamner ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda.
La crise, qui dure depuis des années, a suscité des demandes répétées de sanctions internationales. Le président angolais João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine, a proposé un accord de paix, mentionnant qu’un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 4 août pour rétablir la souveraineté de la RDC, notamment à Masisi et Rutshuru.
Tshisekedi a également souligné la nécessité d’intensifier les efforts internationaux contre le terrorisme et a appelé les Nations Unies à agir plus vigoureusement. En tant que membre de la coalition mondiale contre l’État islamique, la RDC demande aux Nations Unies de mettre en œuvre les recommandations relatives au processus d’Aqaba.
Malgré les tensions persistantes dans l’est du pays, Tshisekedi continue de plaider pour une action internationale renforcée afin de soulager les souffrances de son peuple et restaurer la stabilité dans la région.
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